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Le bonheur, c’est bon pour le cœur
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Profession, famille, vie sexuelle… : au plus le degré de satisfaction est élevé, au moins l’individu s’expose au risque de maladie cardiovasculaire.
Les résultats de ces recherches ont été publiés dans la revue « European Heart Journal », éditée par la Société européenne de cardiologie. Une équipe britannique a travaillé sur les données d’une étude portant sur quelque 8.000 fonctionnaires (âgés d’une cinquantaine d’années en moyenne), auxquels il a été naguère demandé d’évaluer leur degré de satisfaction concernant sept aspects de leur existence : relations amoureuses, loisirs, niveau de vie, profession, famille, vie sexuelle et perception de soi. Chaque élément devait être noté sur une échelle de un à sept, et les résultats ont ensuite été additionnés.
Les dossiers médicaux des participants (avec suivi sur une période de plusieurs années) ont été examinés, afin de déterminer les cas de décès liés à des accidents coronaires, les crises cardiaques non mortelles, ainsi que les angines de poitrine.
Et il apparaît que la relation « dose-effet » est manifeste : les plus hauts degrés de satisfaction sont corrélés avec le plus faible risque cardiovasculaire, indépendamment des facteurs de risque traditionnels (tabagisme, par exemple). La profession, la vie sexuelle, la famille et la perception de soi s’inscrivent comme les éléments les plus déterminants, et ceci tant chez les femmes que chez les hommes.