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Le gène de l’obésité n’est pas tout puissant !
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La forme hyperactive d’un gène baptisé FTO accroît nettement le risque d’obésité. Bonne nouvelle : l’activité physique l’affaiblit considérablement.
La prédisposition génétique à l’obésité est souvent considérée comme inéluctable, échappant à toute prise en charge thérapeutique. Une méta-analyse, regroupant quelque 230.000 personnes obèses, adultes et enfants, montre qu’il n’en va pas du tout ainsi.
Il apparaît en effet (les résultats sont publiés dans la revue « PloS One ») que si le gène FTO augmente sensiblement le risque d’obésité, celui-ci est très inférieur (de l’ordre de 30%) chez les « porteurs » physiquement actifs, par rapport aux sédentaires. En d’autres termes, l’activité physique permet de maîtriser... l’hyperactivité du gène FTO, confirmant ainsi qu’il s’agit d’un recours efficace – chez les personnes prédisposées ou non – pour combattre l’obésité.