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Prothèse de genou : la vie reprend sa marche !
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Lorsque le traitement médical se solde par un échec, l’évolution de l’arthrose du genou (gonarthrose) peut nécessiter la pose d’une prothèse totale. Avec quels résultats ?
L’amélioration est notable, encore qu’une proportion importante de patients - entre un cinquième et un quart – accuse une limitation significative de la marche. Globalement, toutefois, un éventail de paramètres évoluent (très) favorablement, comme l’indiquent des spécialistes allemands (attachés à l’hôpital universitaire de Tübingen).
Une cinquantaine de patients ont été évalués avant l’arthroplastie, et durant l’année qui a suivi. L’activité physique a été quantifiée peu avant l’opération, et ensuite à deux, six et douze mois. Les paramètres cliniques (douleur, stabilité, périmètre de marche, capacité à monter et descendre les escaliers…) et la qualité de vie ont été estimés à l’aide de grilles de référence spécifiques.
L'activité, un critère essentiel
Les résultats (publiés dans la revue « Arthritis Care & Research ») ? Le nombre de pas quotidiens augmente de manière significative après la pose d’une prothèse totale de genou, puisqu’il passe de 4.993, en moyenne, à 5.932. Cette amélioration intervient surtout entre le sixième et le douzième mois postopératoire, mais ne rejoint cependant pas les chiffres de la population indemne de gonarthrose (6.616). La qualité de vie et les autres paramètres cliniques s’améliorent eux aussi.
Il est intéressant de noter que l’évolution de la capacité de marche est d’autant plus favorable que les scores étaient élevés avant l’opération. Ce qui fait écrire au Dr Laurent Laloux (JIM) : « On ne peut que conseiller aux patients souffrant de gonarthrose de garder le plus haut niveau d’activité possible (avant l’intervention), ce dont semble dépendre une partie du résultat opératoire ».