- dossierSang dans les selles : les causes et quand s’inquiéter
- dossierThrombose et embolie : quels symptômes ?
- dossierComment reconnaître une thrombose veineuse superficielle (phlébite superficielle) et la traiter ?
- dossierVarices : pourquoi ces veines gonflées dans les jambes ?
- nieuwsRisque cardiaque : une photo de vos artères, ça change tout
Froid et doigts blancs : que faire ?
news
Le bout des doigts qui devient blanc et douloureux à cause du froid est un trouble fréquent. On parle de « phénomène de Raynaud ». Que peut-on faire ?
Il s’agit ici du phénomène de Raynaud primitif, c’est-à-dire qui n’est pas la conséquence d’une affection associée. Ce trouble vasculaire, localisé à l’extrémité des doigts, est lié à une crise de vasoconstriction (diminution du calibre des vaisseaux sanguins) provoquée le plus souvent par le froid.
Chez la plupart des personnes, les symptômes se manifestent par une phase de pâleur des doigts (« doigts blancs »), parfois suivie localement d’une coloration bleu sombre, voire d’une rougeur. Des sensations désagréables ou douloureuses peuvent survenir (engourdissement, fourmillements, picotements…).
En général, la gêne est modérée et elle ne dure que quelques minutes, sans complications. Un traitement médical n’est pas nécessaire, sachant que les manifestations restent stables et qu’il arrive d’ailleurs qu’elles disparaissent complètement et spontanément. Une série de moyens préventifs peuvent être utiles, note la revue médicale Prescrire, et ils visent à maintenir la chaleur du corps et des extrémités : port de gants, de chaussettes et de vêtement chauds, ou utilisation d’une chaufferette chimique (« bouillotte magique »). Des mesures de réduction des facteurs déclenchants (froid, changement brusque de température, stress…) ou aggravants (tabagisme, traumatisme aux mains…) sont souvent suffisantes pour rendre les troubles tolérables.
Prescrire ajoute que quand les symptômes deviennent trop gênants malgré ces mesures, un traitement à visée préventive par un antagoniste du calcium (inhibiteur calcique) peut être envisagé (nous ne citerons pas de molécule : pour plus d’informations, parlez-en à votre médecin).
Voir aussi l'article : Doigts blancs : la maladie et le syndrome de Raynaud