L’activité physique protège la mémoire
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La dégradation de la condition physique affecte les facultés de mémorisation, et ceci même lorsque l’état de santé général est satisfaisant.
Une série de recherches ont déjà été conduites sur l’association entre la mémoire et l’activité physique chez la personne âgée. Celle-ci est l’une des premières à se pencher sur ce lien à un âge jeune. Une équipe de l’université d’Etat du Michigan a réuni des étudiants (universitaires) pour leur faire passer des tests de mémoire. Ils devaient essayer de retenir d’un jour à l’autre des paires de mots associés (clé et porte, voiture et roue, savon et baignoire, par exemple). Parallèlement, leur capacité cardio-respiratoire, révélatrice de leur santé physique, a été évaluée par des exercices sur tapis de course.
Les données ont été analysées en tenant compte de paramètres comme le poids, le sexe, ou la densité et la répartition des graisses corporelles. Les résultats montrent clairement que les sujets en moins bonne forme physique rencontrent davantage de difficultés à se rappeler le lendemain des paires de mots mémorisées la veille.
Autrement dit, poursuivent les auteurs, l’absence ou l’insuffisance d’activité physique régulière pénalise les facultés de mémorisation tôt dans l’existence, et on peut supposer que cela va en empirant au fil des ans. La sédentarité est connue comme un facteur de risque de maladie cardiovasculaire, de diabète et de cancer, et altère donc aussi nos capacités mentales.