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La caféine permet à la mémoire de travailler plus efficacement : une tasse de café suffit pour que les informations soient mieux retenues.
Des études antérieures ont suggéré qu’une consommation raisonnable de café exerçait un effet protecteur à long terme contre les troubles de la mémoire. Ce que montrent ces recherches-ci, c’est l’intérêt immédiat de la caféine dans le processus de mémorisation.
Une équipe de l’université Johns Hopkins (Baltimore) a invité un groupe de volontaires à visionner une série d’images. Cinq minutes après cette projection, la moitié des participants ont reçu un comprimé de caféine (200 mg), l’autre un placebo (substance inactive). Le lendemain, ils ont à nouveau été réunis pour assister à la diffusion d’une nouvelle séquence d’images, soit identiques à celles de la veille, soit très similaires, soit différentes. Il leur a été demandé de les identifier.
Le résultat montre que le groupe « caféine » a bien mieux réussi le test, en particulier en ce qui concerne la distinction entre les images identiques et très semblables. Comme l’expliquent les auteurs, « ceci traduit un niveau supérieur de rétention des informations, avec un renforcement de la capacité du cerveau à effectuer un tri difficile entre des éléments très proches ». En d’autres termes, la caféine améliore la mémorisation et le rappel à court terme des données.
Le fait que le comprimé ait été pris après l’exercice est important, puisque cela exclut les effets de la caféine durant l’expérience en termes de vigilance, d’attention, de concentration. Et une bonne dose se situe donc à 200 mg, soit une tasse de café fort ou deux tasses de café plus léger.
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