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Quand la musique va fort, l’alcool passe mieux !
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Une ambiance musicale déchaînée, avec les amplis à fond, rend l’alcool plus facile à consommer. En fait, il semble alors moins « fort » au goût.
« Le mélange alcool et musique est un puissant excitant sensoriel et la relation entre les deux est complexe », explique Santé Log. Qui ajoute : « Les gens boivent sans doute plus dans les clubs, bars et soirées pour toute une variété de raisons, dont l’excitation, la nervosité, pour « se désinhiber » et libérer ses sensations. La musique fait sûrement consommer plus d’alcool, et cette étude suggère une perception altérée du goût de l’alcool à l’écoute de la musique. Des expériences précédentes avaient montré que le bruit pouvait modifier la perception du goût des aliments ».
Plus le niveau sonore augmente...
En l’occurrence, des chercheurs de l’université de Portsmouth ont recruté une centaine de volontaires, âgés de 18 à 28 ans, et consommateurs réguliers d’alcool (au moins huit verres par semaine). Avant le test « musical », les participants ont été soumis à une évaluation de l’odorat et du goût. Ensuite, et durant trois-quarts d’heure, ils ont été invités à déguster diverses boissons alcoolisées (au degré d’alcool variable), et à noter des critères comme la douceur, la force, l’amertume…, et des sensations comme l’excitation, l’humeur positive ou négative, la soif, la faim… Et pendant qu’ils buvaient, ils ont été plongés dans des ambiances sonores radicalement différentes : musique de boîte de nuit (à fond), musique douce, lecture d’une histoire, ou encore silence absolu.
« Lorsqu’ils étaient exposés à une musique assourdissante, les participants ont systématiquement qualifié les alcools de plus doux et de moins amers », expliquent les auteurs de ces recherches (publiées dans la revue « Food Quality and Preference »). « La perception de la teneur en alcool est diminuée lorsque le niveau sonore augmente ». Ce qui conduit, concluent-ils logiquement, à considérer que l’on est enclin à boire davantage dans ce type d’environnement.
Voilà pour le constat, mais quelle réponse pratique y apporter ?