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Fibromes utérins : parlez-en, traitez les symptômes et améliorez votre qualité de vie
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Fibromes utérins : parlez-en, traitez les symptômes et améliorez votre qualité de vie
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Les fibromes utérins sont des tumeurs bénignes qui se développent sur la paroi de l'utérus. Il s'agit d'un problème incompris mais pourtant essentiel : huit femmes sur dix en sont victimes. Il affecte gravement la qualité de vie d’un quart d’entre elles, tant sur le plan physique que psychologique. Pourtant, les femmes attendent trop longtemps avant de chercher de l’aide. Certaines n’effectuent même jamais cette démarche, alors que le simple fait d’en parler constitue un premier pas important vers une meilleure qualité de vie.
Reconnaître les facteurs de risque
La cause exacte des fibromes utérins est encore inconnue mais un certain nombre de facteurs jouent un rôle. Il est important que les femmes prennent conscience des causes possibles afin de reconnaître les symptômes et de consulter un médecin.
Le dévelopement des fibromes utérins est influencée par les hormones féminines. Durant les phases de la vie qui vont de pair avec un taux d’œstrogènes plus élevé, la femme est plus exposée au développement de fibromes utérins. Au fil de l’âge, la production d’œstrogènes augmente, jusqu’à la ménopause. L’âge auquel une femme a ses premières règles joue aussi un rôle : plus les menstruations arrivent tôt, plus le risque de développer des fibromes utérins ultérieurement est important. En revanche, avoir des enfants limite le risque.
Comme pour de nombreuses pathologies, l'hérédité est également un facteur de risque. Si un parent proche - comme une sœur ou une mère - souffre de fibromes utérins, vous êtes plus susceptible d'en développer un vous-même. En outre, les fibromes utérins sont plus fréquents chez les femmes d'origine afro-caribéenne.
Un impact sur la qualité de vie
Vous pouvez avoir des fibromes utérins sans le savoir. Les symptômes physiques peuvent être considérables, en fonction de leur taille et de leur localisation. De nombreuses femmes sont confrontées à des saignements menstruels abondants, à des douleurs abdominales ou lombaires et/ou à une fatigue due à l'anémie. Les fibromes utérins peuvent même entraîner des troubles de la fertilité.
La grande majorité des femmes atteintes de fibromes utérins connaissent également une détresse psychologique. Elles se sentent impuissantes, les fibromes utérins affectent l'image qu'elles ont d'elles-mêmes et leur sexualité et elles reçoivent peu de soutien de leur entourage. Malgré cet impact considérable sur leur vie quotidienne, de nombreuses femmes attendent trop longtemps avant de demander de l'aide. Des études révèlent qu’elles attendent jusqu'à 3,6 ans* avant d'évoquer leurs problèmes avec un professionnel de santé.
En parler, la première étape
Il n’est pas toujours facile d’identifier la cause de son désagrément et de ses douleurs. Il est donc important de prêter attention aux signaux mentionnés ci-dessus et d’évaluer les risques que vous courez. Pensez-vous souffrir de fibromes utérins ? Prenez-rendez-vous avec le gynécologue et expliquez-lui votre problème. Les fibromes utérins constituent un problème sérieux et requièrent du suivi. Impliquez également votre entourage. On ne peut trouver de solution à un problème que quand on en mesure l’impact et l’ampleur.
Le gynécologue peut confirmer ou infirmer vos soupçons. S’il/elle diagnostique un fibrome utérin, pas de panique : il existe différentes options thérapeutiques. Certaines sont invasives, comme une opération, mais elles ne sont pas toujours nécessaires. Il suffit parfois de combattre les symptômes. Des traitements simples à base de médicaments permettent de soulager des pertes de sang trop abondantes, les maux de ventre et l’anémie. Le gynécologue discutera avec vous de l’approche qui vous convient le mieux, afin d’améliorer votre qualité de vie. Car tout le monde mérite de se sentir bien. Vous avez encore des questions sur les fibromes utérins après avoir lu cet article ? Surfez vers www.womentalkingfibroids.be et découvrez tout ce qu'il faut savoir à ce sujet.
Sources :
* Borah BJ et al. Am J Obstet Gynecol. 2013 Oct;209(4):319.e1-319.e20; Ghant MS et al. J Psychosom Res 2015;78:499–503; Al Hendy A et al. Semin Reprod 2017; 35: 473-480
Avec le soutien de Gedeon Richter.
2023-060, date of revision 02/2023