Paludisme : découverte d’un moustique hyper dangereux
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Une équipe de chercheurs de l’Institut Pasteur (Paris) vient d’identifier une nouvelle sous-espèce de moustique particulièrement à risque de transmission du paludisme. Cette maladie cause la mort de plusieurs millions de personnes chaque année dans le monde, et en particulier en Afrique.
Les scientifiques expliquent avoir découvert une sous-espèce d'Anopheles gambiae, l’un des vecteurs majeurs du paludisme sur le continent africain.
Durant plusieurs années, les chercheurs de l’Institut Pasteur ont collecté, dans des villages du Burkina Faso, des larves et des spécimens adultes d’Anopheles gambiae, et ont donc réussi à identifier, après analyse, une sous-espèce jusqu’ici inconnue. Les experts se demandent d’ailleurs si elle n’est pas le résultat de mutations génétiques récentes.
Toujours est-il qu’ils ont procédé à l’élevage en laboratoire de cette sous-espèce, pour s’apercevoir que ce moustique est particulièrement sensible à l'agent du paludisme, le Plasmodium, et risque dès lors de présenter, à moyen et à long terme, un risque majeur d’accélération de la transmission du paludisme. Des expériences vont être conduites afin d’évaluer plus précisément le danger et tenter de déterminer les moyens d'y faire face.