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Locaux et importés : quelle cohabitation entre les arbres en ville ?

news Les villes accueillent des arbres d’origine indigène ou étrangère. Quels sont les avantages et les inconvénients de cette mixité, et qu’est-ce qui l’emporte ?
Les arbres implantés dans les espaces urbains contribuent à la qualité de l’environnement comme au bien-être des habitants. Cependant, ils peuvent aussi être la source d’allergènes, d’accidents, de frais d’entretien…, ou, pour ce qui concerne les espèces introduites, représenter une menace pour la biodiversité autochtone.
Les effets du changement climatique
Une équipe suisse (université de Genève) a réalisé - et c’est une première - une analyse systématique des avantages et des inconvénients des arbres présents sur un territoire urbain et semi-urbain, ici du canton de Genève, c’est-à-dire tous les arbres isolés ou en alignement, forêts exclues. L’évaluation des contributions positives et négatives des arbres est appelée « approche des services écosystémiques ».
Après quatre ans d’une étude méticuleuse, 911 espèces différentes ont été répertoriées, dont une grande majorité ont été introduites. L’analyse des services écosystémiques montre que les arbres sont bénéfiques peu importe leur origine. En fait, à peine trois espèces réellement envahissantes ont été répertoriées : elles sont assez isolées dans l’espace urbain, elles font l’objet d’un contrôle pour éviter leur propagation, et dans ces conditions, elles contribuent aussi au bien-être.
Les chercheurs ajoutent : « Le climat est en plein bouleversement. Les projections pour nos latitudes indiquent que d’ici 50 ou 100 ans, soit la durée de vie d’un arbre, le climat genevois sera proche de celui du sud de l’Italie. Il faut donc être ouvert à l’idée d’introduire dès aujourd’hui des espèces résistantes à nos futures conditions de vie ». Et ce qui vaut pour Genève vaut évidemment aussi pour bien d’autres villes.
Voir aussi l'article : Une rue bordée d’arbres, c’est excellent pour la santé !