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Stress : se maintenir au top, cela se paie
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Rester au sommet d’une hiérarchie sociale présente pas mal d’avantages, mais aussi de sérieux inconvénients, comme le démontre une (très) longue expérience conduite dans une population de… babouins.
« Un aspect important de notre étude est que la position dominante pour un animal – et peut-être l’être humain – est liée à des avantages et à des coûts uniques, qui perdurent en périodes de perturbations majeures comme de stabilité. Et les babouins sont non seulement génétiquement proches de l’homme, mais ils vivent aussi dans des sociétés très complexes ». Ces propos émanent de Laurence Gesquiere, attachée au département d’écologie et de biologie évolutive de l’université américaine de Princeton. Ses recherches ont porté sur un total de 125 babouins adultes mâles du Kenya, appartenant à cinq groupes, et observés durant de très longues années.
Les spécialistes ont évalué, tout au long du suivi, les fluctuations des hormones de stress et de la testostérone, en analysant les matières fécales. Les résultats montrent que les mâles « alpha » (au top de la hiérarchie) sont confrontés à un état de stress accru et continu, indispensable pour maintenir leur position sociale par des combats et un rôle exigeant de surveillance ; contrairement aux mâles « bêta », moins impliqués.
Laurence Gesquiere ajoute : « Les babouins sont susceptibles d’être de bons modèles pour fournir des indications sur une position idéale dans une société complexe. Les êtres humains vivent aussi dans des sociétés stratifiées, et le statut social est bien connu pour être associé à certains effets sur la santé ».
[Source : Science]