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Nos peurs logent dans l’amygdale
news L’amygdale, une petite zone du cerveau, est depuis longtemps associée au « circuit de la peur ». Pour prendre un exemple connu, c’est elle qui va déclencher l’appréhension lorsqu’un marcheur aperçoit dans un bois ce qu’il croit être un serpent ; quitte par la suite à ce que d’autres régions du cerveau tempèrent cette réaction quand le sujet se sera rendu compte qu’il s’agit en fait d’un bâton.
Il vaut mieux ne pas courir de risques, en somme. Ce rôle avait été déterminé à la suite d’expériences conduites sur le rat et sur le singe. Le cas d’une femme privée d’amygdale à la suite d’une maladie rare démontre formellement son action chez l’être humain. Cette dame d’une quarantaine d’années, suivie au sein du département de neurologie et de psychologie de l’Université de l’Iowa (Etats-Unis), affirme ne pas ressentir la moindre peur (ce qui n’a pas été scientifiquement prouvé), et est en tout cas incapable de lire les expressions de peur sur un visage. Cette propriété de l’amygdale est intéressante à plus d’un titre, et en particulier dans la perspective de la mise au point de traitements visant à lutter contre l’anxiété modérée à sévère. Il en va ainsi, notamment, de la prise en charge du stress post-traumatique.