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Pourquoi la fin de la reproduction n’est pas la fin de la vie
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Chez de nombreux animaux, la fin de la capacité de reproduction signifie aussi une mort imminente. Pour quelle raison certaines espèces, à l’instar de l’être humain, survivent-elles après cette phase décisive ?
Des chercheurs du Centre national français de la recherche scientifique (CNRS) proposent une théorie permettant de résoudre ce « paradoxe évolutif », ainsi que le qualifie Eos Sciences. Ainsi, « les auteurs montrent que l’imprévisibilité de la durée de vie peut générer une pression de sélection, favorisant les individus programmés génétiquement pour survivre après la fin de leur période de reproduction, comme s’ils se laissaient une marge de manœuvre pour être sûrs de ne pas mourir avant d’avoir pu exploiter en totalité leur potentiel de reproduction ».
A titre d’illustration, « ce processus est comparable au cahier des charges dictant les normes de qualité dans la fabrication des avions. Etant donné la difficulté de prévoir la date d’un accident lié à l’usure des pièces d’un appareil, les avions sont conçus pour durer en moyenne bien plus longtemps que leur durée d’exploitation ».
Dans un article publié par la revue « Evolution », les chercheurs avancent l’exemple du collembole. Après avoir étudié ces arthropodes en laboratoire, il a été observé que les lignées dont la durée de vie est la plus imprévisible sont également celles qui bénéficient d’une période de vie post-reproductive plus longue. On ajoutera quand même qu’au-delà du facteur purement reproductif, le processus évolutif a certainement intégré une composante sociale, bénéfique pour tous les membres de l’espèce. |