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Il nous arrive à tous d’avoir l’esprit qui vagabonde lors d’une réunion, dans la voiture…, tout à coup, notre attention se perd loin de ce qui se passe dans notre environnement. Ces moments ont-ils une fonction et quel est leur effet sur la santé mentale ?
Les recherches ont montré que lors de l’accomplissement d’une tâche, nos pensées sont presque la moitié du temps (environ 47%) occupées à autre chose.
Pourquoi rêvassons-nous ? Cela peut nous aider à ne pas perdre de vue les objectifs insatisfaits de notre vie. Dans une perspective évolutionniste, les rêveries offrent ainsi le grand avantage de nous aider à les atteindre. La rêverie a donc un effet bénéfique et adaptatif.
Mais les mécanismes cognitifs adaptatifs peuvent cependant avoir un effet négatif, et cela vaut aussi pour la rêverie. De nombreuses études indiquent que la rêverie peut aller de pair avec des circonstances particulières comme la détresse personnelle et parfois même la psychopathologie (dépression…). Plus nous rêvassons, plus nous sommes autocritiques. Cela peut nous mettre dans un état d’esprit négatif.
Ce mécanisme est particulièrement fréquent chez les personnes sujettes à la dépression : la rêverie peut les entraîner dans une spirale négative. Il s’agit souvent de personnes chez qui des facteurs de stress négatif modérés (comme entendre une chanson triste à la radio) déclenchent des pensées négatives.
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