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Bras cassé : le cerveau change de main !
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Lorsqu’un bras est immobilisé, il suffit de quelques jours pour que des modifications interviennent dans les zones du cerveau chargées du contrôle des membres.
Les structures cérébrales s’adaptent très vite, en fait. L’étude a été conduite par une équipe de l’université de Zurich (Suisse) auprès d’un groupe de dix patients qui s’étaient fracturé le bras droit. Le membre a été immobilisé, soit par un plâtre, soit par une attelle ; et c’est donc le bras gauche qui était (quasi) exclusivement sollicité. Les chercheurs (qui détaillent cette expérience dans la revue « Neurology ») ont soumis les participants à une IRM (résonance magnétique) du cerveau deux jours après l’accident, et une seconde fois après deux semaines.
Résultat : la substance cérébrale impliquée dans le contrôle du bras droit (cassé) avait diminué dans des proportions significatives, au bénéfice de la substance chargée de contrôler le bras gauche. Les implications de ces observations, indiquent les auteurs, pourraient s’avérer intéressantes dans la prise en charge, notamment, des séquelles liées à l’accident vasculaire cérébral (AVC).
Ils notent par ailleurs que ce processus doit inciter à ne pas immobiliser un membre plus de temps que nécessaire ; et concèdent qu’ils n’ont pas procédé, ici, à un suivi de longue durée, afin de déterminer par quels processus le cerveau revient à la « normale ».