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La pratique régulière d’une activité physique était connue pour préserver la mémoire. Un effet positif est également constaté quand l’exercice est de courte durée.
Le bénéfice n’est pas incroyablement spectaculaire, mais il existe, et cela pourrait inspirer ceux qui souhaitent – un peu - améliorer leurs capacités de mémorisation.
L’expérience a été conduite par une équipe du Georgia Institute of Technology (Atlanta). Le jour 1, il a été demandé à des volontaires de mémoriser une centaine de photos réparties en trois catégories : connotation neutre (un vélo, par exemple), positive (des enfants souriants…) ou négative (une scène d’accident…). Le groupe a ensuite été scindé en deux : les uns ont pratiqué des exercices physiques simples (sollicitant surtout les jambes) pendant une vingtaine de minutes, alors que les autres ont intégré une séance de relaxation.
Deux jours plus tard, nouvelle diffusion de photos : les participants devaient reconnaître les images mémorisées précédemment et intercalées dans une série de deux cents clichés. Résultat : 60% de bonnes réponses dans le groupe exercices contre 50% parmi ceux qui étaient restés au repos. Selon ses coordinateurs, les conditions de l’expérience (en particulier le profil des participants) permettent d’imputer cette différence à l’activité physique. Ils avancent des explications possibles (encore qu’hypothétiques) comme une réduction du stress et/ou la production d’hormones (en particulier la noradrénaline, qui renforce certains circuits cérébraux de la mémoire).
En tout cas, poursuivent les spécialistes, cette étude va dans le sens de travaux antérieurs, réalisés sur l’homme et sur l’animal, qui avaient abouti à des constatations similaires. Un peu de sport, c'est donc tout bénéfice pour la mémoire.
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