Manger lentement fait maigrir : la preuve !
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Une étude établit un lien direct entre la vitesse à laquelle on mange et l’indice de masse corporelle (IMC).
Présentées dans le cadre d’un congrès de l’Obesity Society, ces recherches dégagent des perspectives intéressantes dans la prise en charge du surpoids. Conduites par une équipe de l’université de Rhode Island, elles montrent que les personnes affichant un IMC élevé mangent, en moyenne, beaucoup plus rapidement que celles qui présentent un IMC « normal ».
Selon le Dr Kathleen Melanson, qui a coordonné ces travaux, « nous devons apprendre aux personnes en surpoids à manger lentement », et en particulier en leur recommandant des aliments qu’il est nécessaire de mâcher plus longtemps. Il en va ainsi, notamment, des céréales entières par rapport aux céréales raffinées. Le fait de manger rapidement serait lié à des besoins énergétiques plus élevés ; propres aux personnes en surpoids donc, et spécifiques à l’homme par rapport à la femme, et ceci au-delà du « paramètre IMC ».
Des différences entre hommes et femmes
Le Dr Melanson a par ailleurs réalisé une expérience sur un panel de volontaires, afin de quantifier la vitesse d’ingestion des aliments. Elle a ainsi établi que les mangeurs rapides avalaient environ 90 grammes de nourriture par minute, contre 70 grammes pour les mangeurs « tranquilles », et 60 grammes pour les « lents ».
Elle a également noté des différences très significatives entre hommes et femmes, ces dernières mangeant à un rythme nettement plus pondéré. Evidemment, la vitesse de consommation des aliments ne peut expliquer, à elle seule, la prise de poids. Mais la corriger peut aider à diminuer les quantités ingérées, et donc à maigrir.