Ami, parent, inconnu… : où acceptez-vous qu’ils vous touchent ?
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Le contact physique est un élément relationnel important : quelles zones de notre corps accepte-t-on que l’on touche et par qui ?
Une équipe britannique (université d’Oxford) a interrogé plusieurs milliers de personnes émanant de divers pays (dont la France, les Etats-Unis, la Russie, l’Italie…). L’intention consistait à déterminer dans quelle mesure le fait de se toucher était intégré, accepté, et participait au lien social, mais aussi ce que l’on considère comme un geste déplacé, en fonction de la personne qui le pose et de la partie du corps concernée.
L’analyse des réponses a permis de dresser une sorte de cartographie (voir ci-dessous), déclinée selon que l’on soit une femme ou un homme, et touché par le partenaire, un ami, un membre de la famille ou un inconnu (homme ou femme à chaque fois). Les zones les plus sombres indiquent celles qui sont considérées comme taboues. On retiendra aussi que le toucher – avec ses limites… - est largement admis, et même valorisé, comme une composante majeure d’une relation, modulée selon le degré d’intimité qui lie les personnes.
On observe aussi que les femmes se montrent plus spontanées - toujours en respectant les restrictions... - par rapport à ce type de contact physique, qui met les hommes plus mal à l’aise. Les auteurs considèrent que le fait de toucher l’autre s’inscrit comme un élément important, intangible et universel de la communication entre individus.