Couple : la force de la relation survit au décès du conjoint
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La qualité de vie après la perte du partenaire est fortement influencée par la nature de la relation avant sa disparition.
Les conjoints exercent évidemment une influence mutuelle déterminante sur le fonctionnement psychologique et la qualité de vie. Dans quelle mesure cette interdépendance se maintient-elle après la perte du partenaire ? Une équipe américaine (université d’Arizona) s’est penchée sur cette question. Elle a suivi un millier de couples pendant plusieurs années, en évaluant la qualité de vie avant et après la disparition du conjoint.
L’observation majeure montre que d’une manière générale, il existe une association très nette entre la force de la relation conjugale et la qualité de vie du veuf ou de la veuve : plus les liens étaient positifs, moins le partenaire survivant verra sa qualité de vie se dégrader. Lorsque la relation était de bonne qualité, les chercheurs constatent que le bien-être est - très - altéré pendant les deux années qui suivent le décès, mais qu’il évolue ensuite positivement. Ceci signifie aussi, poursuivent ces spécialistes, qu’une relation insatisfaisante avant le décès peut influencer négativement le bien-être par la suite.
En fait, concluent-ils, « nos travaux suggèrent que l’interdépendance qui fonde la qualité de vie du couple continue à imprégner le conjoint après le décès du partenaire ». Cette influence se maintient quel que soit l’âge des partenaires, leur état de santé, leur environnement socio-économique ou le nombre d’années vécues ensemble. Nourrir la qualité de sa relation est essentiel, aussi, pour laisser l’amour et ses bienfaits en héritage…