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Rhumatismes : et si on essayait la « pleine conscience » ?
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Un programme basé sur les techniques de la « pleine conscience » améliore les niveaux de stress et de fatigue des patients souffrant d’une maladie rhumatismale.
Des chercheurs de l’hôpital universitaire d’Oslo ont réuni une petite centaine de volontaires, âgés de 20 à 70 ans, présentant une maladie rhumatismale depuis au moins un an (polyarthrite rhumatoïde et spondylarthrite ankylosante, en particulier). Deux groupes ont été formés.
Dans le premier, et en plus des soins standards, les patients ont suivi un programme de type « mindfulness » (pleine conscience), à raison de dix séances sur une période quinze semaines, et une session de rappel six mois plus tard. Le principe ? Reconnaître ses limites, identifier les causes des fortes émotions (douleur, joie, tristesse…), se concentrer sur ses sentiments, sur ses pensées de l’instant, sur ses expériences corporelles (dont la douleur)…, sans essayer de « fuir », et en partageant avec les autres membres du groupe. Le second panel n’a pas bénéficié de ces interventions. Les niveaux de stress, les capacités d’adaptation et les symptômes (douleur, fatigue…) ont été évalués à la fin de l’étude, et douze mois plus tard.
Dans un article publié par la revue « Annals of the Rheumatic Diseases », les auteurs font état d’une amélioration très significative, dans le groupe « pleine conscience », des scores reflétant les niveaux de stress et de fatigue.
Cités par Santé Log, les chercheurs expliquent que « les participants peuvent avoir intégré certaines stratégies « mindfulness » dans leur vie quotidienne, et renforcé leur capacité à répondre au stress de manière plus flexible ». Ils ajoutent : « Il y a un vrai besoin d’interventions complémentaires pour aider les patients à s’adapter à leur maladie ».