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Déprimez-vous après avoir fait l’amour ?

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La dysphorie post-coïtale se traduit surtout par une réaction de tristesse et de mélancolie après une relation sexuelle : de très nombreuses femmes ont connu cela.
Ce phénomène concerne aussi les hommes, mais les femmes sont beaucoup plus nombreuses à l’avoir ressenti. Des émotions négatives – tristesse, pleurs, déprime, coup de blues… - envahissent le corps et l’esprit, et parfois cela s’exprime aussi par de la tension, de la nervosité, voire de l’agressivité. Quelques études ont déjà été réalisées sur ce sujet assez mal connu. Ces spécialistes australiens (université du Queensland) ont mené une très vaste enquête auprès de femmes de tous âges (avec une moyenne de 26 ans).
Il s’avère que près de la moitié d’entre elles (46%) indiquent avoir vécu au moins une fois cette situation au cours de leur existence, 5% à plusieurs reprises durant le dernier mois, et 2% de manière systématique après chaque rapport sexuel. Ces proportions sont plus élevées que celles observées dans d’autres études. Après avoir analysé en détail le profil de ces femmes, les chercheurs n’ont pas trouvé d’éléments déterminants susceptibles d’expliquer la cause de la dysphorie post-coïtale, ou une plus grande susceptibilité face à ce phénomène. La qualité de la relation avec le partenaire ne semble pas entrer en ligne de compte, et d’éventuelles violences sexuelles subies dans le passée n’interviennent que de manière très limitée.
En fait, « ces observations confirment que la fréquence de la dysphorie post-coïtale est sous-estimée et que ce processus ne fait pas l’objet de recherches suffisamment approfondies ». En tout cas, les femmes confrontées régulièrement à ce type de réaction, à l’évidence déroutante, ne devraient pas hésiter à en parler avec un spécialiste.