Rapports sexuels : quelle contraception d’urgence ?
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Après une relation sexuelle sans méthode de contraception ou si la protection a échoué (déchirure du préservatif…), il est possible de prévenir le risque de grossesse non désirée par le recours à la contraception d’urgence.
Il existe deux méthodes « de premier choix », explique la revue médicale Prescrire : la prise orale unique de lévonorgestrel (la pilule du lendemain) ou la pose d’un dispositif intra-utérin (stérilet) au cuivre.
• Le lévonorgestrel. Il doit être pris dès que possible, et en tout cas dans un délai de quatre jours après le rapport sexuel à risque de grossesse, à raison de 1,5 mg en une prise. Le recours à une contraception post-coïtale peut révéler le besoin d’une contraception régulière, à envisager sans attendre. La pilule du lendemain est en vente libre (sans prescription) en pharmacie ou disponible dans les centres de planning familial. Selon les cas (âge ou point de délivrance), elle est gratuite ou payante. Il est toujours utile de faire le point avec un médecin sur les circonstances du rapport à risque de grossesse non désirée.
• Le dispositif intra-utérin. Le stérilet au cuivre est une méthode de contraception post-coïtale très efficace quand il est placé dans un délai de cinq jours après le rapport sexuel. L’un des avantages renvoie au fait que le dispositif intervient comme contraception d’urgence, mais aussi comme méthode contraceptive durable. Il est nécessaire de s’adresser à un médecin.
Prescrire ajoute que « le choix entre ces deux méthodes repose notamment sur les préférences de la femme, la situation clinique et les conditions d’accès aux soins ».