Bébé pleure la nuit : les parents doivent résister

news Une nouvelle étude indique que les parents, et singulièrement la maman, doivent résister à l’envie de réconforter un bébé qui se réveille en pleurs.

Ces recherches ne sont pas les premières, évidemment, conduites sur une problématique oh ! combien fréquente. Comment réagir lorsqu’un bébé se réveille en pleurs ? S’approcher de lui pour le rassurer ? Le laisser s’apaiser tout seul ? Cette équipe de la Temple University (Philadelphie) a demandé aux parents de quelque 1.200 enfants de noter les réveils à 6, 15, 24 et 36 mois.

Sur base de cette somme colossale d’informations, les chercheurs notent d’abord qu’à 6 mois, la majorité des bébés (66%) font leurs nuits (ils ne se réveillent pas ou alors une fois par semaine tout au plus). Un tiers se réveillent (quasiment) toutes les nuits et cela perdure, mais moins fréquemment, à 15 et 24 mois.

Concernant ce second groupe, quatre caractéristiques ont été mises en évidence : la plupart sont des garçons, ils présentent un tempérament plus difficile (irritabilité, en particulier), ils sont plus susceptibles (mais ce n’est pas une généralité) d’être allaités au sein, alors que beaucoup de mamans présentent des symptômes dépressifs. A partir de là, les spécialistes avancent trois recommandations.

Les bébés doivent apprendre à se rendormir par eux-mêmes, à s’auto-apaiser. Si les parents interviennent systématiquement lors des réveils nocturnes et/ou si un bébé a l’habitude de s’endormir durant l’allaitement, il risque de ne pas faire son apprentissage, essentiel pour un sommeil régulier.
• Concernant la dépression maternelle, il est possible que ces femmes en aient souffert pendant la grossesse, ce qui a pu influer sur le développement neural de l’enfant. Il paraît évident aussi que la privation de sommeil liée aux pleurs chroniques du bébé accentue la (pré)dépression. Il est important d’approfondir cette association, et déjà (pour cette raison comme pour d’autres) de considérer la dépression durant la grossesse avec une très grande attention.
Des routines de sommeil doivent être organisées : coucher l’enfant à heure régulière, le laisser s’endormir seul et résister à l’envie de se précipiter à ses côtés dès qu'il se met à crier.

[Source : Development Psychology]



Dernière mise à jour: juillet 2022

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