Grands rêveurs : que se passe-t-il dans le cerveau ? (vidéo)
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L’activité cérébrale des personnes qui se souviennent de leurs rêves présente des caractéristiques de mieux en mieux identifiées.
Cette équipe du Centre de recherches en neurosciences de Lyon avait déjà observé que pendant le sommeil, les grands rêveurs sont plus sensibles aux stimulations extérieures (comme les sons). Conséquence : leur temps d’éveil (micro-réveils) est plus important, ce qui facilite la capacité à se souvenir des rêves. Pourquoi ? Parce que le cerveau endormi n’est pas capable de mémoriser une nouvelle information, il doit être éveillé pour y parvenir.
Les chercheurs ont été plus loin. Ils ont voulu savoir quelles étaient les zones du cerveau impliquées dans ces processus. Pour cela, ils ont eu recours à la tomographie par émission de positons (Pet scan), dans le cadre d’une expérience impliquant une quarantaine de volontaires. En moyenne, la moitié d’entre eux se souvenaient de leurs rêves cinq fois par semaine, les autres deux fois par mois.
Que disent les résultats ? Que l’activité cérébrale des grands rêveurs est beaucoup plus forte dans une région appelée jonction temporo-pariétale, impliquée, précisément, dans l’orientation de l’attention vers les stimuli extérieurs, ce qui expliquerait cette meilleure capacité de mémorisation.
Cependant, poursuivent les auteurs, « ceci n’exclut pas des différences en termes de quantité de rêves », les grands rêveurs étant alors non seulement capables de mieux s’en souvenir, mais peut-être aussi, avant cela, d’en produire davantage.
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