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Football, jeu de tête et risque de démence
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Les coups de tête effectués un nombre incalculable de fois par les joueurs de foot exposent-ils à un risque accru de maladie neurodégénérative, dont Alzheimer ?
Cette hypothèse a déjà été évoquée, concernant surtout les joueurs professionnels. Le jeu de tête a été associé à une perturbation de la chimie du cerveau et à l’altération de certaines structures cérébrales (comme la matière blanche). En fait, le contact entre la tête et le ballon peut être considéré comme un coup (ne parle-t-on pas de « coup de tête » ?), certes relativement modéré, mais répété à un nombre considérable de reprises, tout au long d’une carrière, à l’entraînement comme en match.
Les gardiens de but sont moins à risque
Une équipe écossaise (université de Glasgow) a analysé des données concernant quelque 8000 anciens joueurs de football professionnels de bon niveau, en s’intéressant aux causes de décès et aux cas de démence. Ainsi que l’explique le Dr Roseline Péluchon (Journal international de médecine), les résultats mettent d’abord en évidence un effet bénéfique du sport sur le risque de mortalité prématurée (en particulier de cause cardiovasculaire) jusqu’à l’âge de 70 ans. Néanmoins, on observe une incidence un peu plus élevée de mortalité par maladie neurodégénérative (1,7%) - singulièrement la maladie d’Alzheimer - parmi ces footballeurs, en comparaison avec la population générale (0,5%).
Les chercheurs notent aussi que la prescription de médicaments en lien avec la démence est inférieure chez les gardiens de but que dans les autres secteurs du jeu, ce qui pourrait être en rapport avec la répétition des coups de tête. Le Dr Péluchon ajoute : « Cette étude ne doit pas engendrer de crainte excessive chez les pratiquants, les parents ou les entraîneurs. Il est en effet impossible de généraliser à tous les joueurs de foot les données de cette étude réalisée chez d’anciens footballeurs professionnels ».
Voir aussi l'article : Quels sont les facteurs de risque de démence ?