Santé des artères : quelle quantité d’exercice physique ?
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Deux ou trois fois par semaine, quatre ou cinq fois, plus encore ? Le rythme de pratique d’une activité physique tout au long de l’existence influence le degré de jeunesse des artères.
Cette équipe américaine (université du Texas) s’est concentrée sur un paramètre majeur de la santé des artères : leur rigidité, un marqueur clé du risque cérébro et cardiovasculaire. Il est bien connu que l’exercice physique régulier freine ce processus de rigidification, alors que la sédentarité le renforce. Mais quelle quantité d’activité physique conseiller pour un résultat bénéfique, en sachant que pour diverses raisons, la plupart d’entre nous ne sommes pas en mesure de pratiquer de longues séances, 7 jours sur 7 ?
Les chercheurs ont interrogé des seniors, en s’intéressant à la fois à leur pratique sportive depuis l’âge moyen, et en évaluant leur rigidité artérielle. Le groupe a été scindé en quatre :
• 1°) sédentaires (moins de deux sessions d’au moins 30 minutes d’exercice physique par semaine)
• 2°) activité faible à moyenne (trois ou quatre sessions)
• 3°) activité moyenne à élevée (quatre ou cinq sessions)
• 4°) activité intense (six ou sept sessions).
Premier élément : on observe un « effet dose » très clair, c’est-à-dire que plus la pratique est élevée tout au long de l’existence, plus l’effet sur la rigidité artérielle est favorable. Une pratique moyenne à élevée présente un gros intérêt. Ainsi, on constate qu’un rythme de quatre ou cinq séances par semaine est (très) positif pour préserver la jeunesse vasculaire, en particulier celle des grosses artères centrales. Un rythme de deux ou trois séances agit déjà favorablement sur la santé des artères de calibre moyen, comme les carotides. En ce qui concerne les artères périphériques, la différence entre les groupes ne paraît pas significative.
Tout ceci confirme l’intérêt de l’activité physique régulière pour la santé cérébro et cardiovasculaire, et si plus, c’est mieux, autant qu’on peut, c’est déjà ça.