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Le facteur psychologique joue un rôle-clé dans la performance sportive. Il en va ainsi du porte-bonheur et des gestes rituels.
Le talent, l’entraînement et le mental : pour viser haut dans une discipline sportive, ces trois éléments doivent être réunis. Attardons-nous sur quelques aspects de l’élément psychologique, à la lumière de récentes recherches conduites sur le sujet, publiées dans la revue « Psychological Science » et pointées par Body Science.
• La perception visuelle. Fixer sa cible sans regarder autour, et se convaincre qu’elle est plus grande que ce qu’elle n’est en réalité, améliore notablement la précision. Des chercheurs américains ont conduit une expérience avec des joueurs de golf. Les trous étaient de taille identique, mais une partie d’entre eux avaient été « élargis » par un procédé d’illusion d’optique. Résultat : une cible qui paraît plus grosse donne confiance et améliore la précision.
• La superstition. Qu’il s’agisse d’un objet fétiche ou d’un rituel (voyez Nadal…), cela aide à renforcer la conviction que l’on peut maîtriser une tâche précise, à élever les objectifs et à persister.
• L’auto-encouragement. Efficace, mais surtout lorsqu’il porte sur des instructions « ciblées ». Une auto-motivation « vague » (« Allez, vas-y ! ») n’a pas le même impact : il est important de se focaliser sur un point (relativement) précis.
• La prévisibilité. On prendra le cas du foot : quand plusieurs options se présentent, vers qui faire la passe ? Il faut décider vite. Des chercheurs britanniques ont montré qu’un joueur identifie beaucoup plus rapidement un coéquipier constant par rapport à un partenaire inconstant. Et ceci que la constance soit de l’ordre du bon ou du mauvais, du positif ou du négatif. Ce qui revient à dire que la tactique, que les positions sur le terrain, c’est important, mais très loin d’être exclusif.
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