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Les femmes sont plus sensibles à la nicotine
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Des chercheurs américains affirment que le cerveau des femmes présente dès le départ bien davantage de récepteurs nicotiniques que celui des hommes. Et ceci complique tout.
Il est communément admis que le nombre de récepteurs nicotiniques augmente avec la durée du tabagisme. Une équipe de l’université Yale (Connecticut) a scruté les cerveaux d’une cinquantaine de messieurs et autant de dames, dont la moitié étaient fumeurs.
Ils ont observé une grande différence entre la quantité de récepteurs nicotiniques chez les hommes fumeurs et non fumeurs, mais beaucoup plus faible entre les femmes, qu’elles fument ou pas. Et lorsque ces récepteurs sont privés de nicotine, c’est le fameux « état de manque ». Celui-ci n’explique pas seul les (gros) problèmes pour arrêter de fumer, puisque la composante psychologique intervient, elle aussi, de manière déterminante.
De précédentes études avaient montré que le métabolisme de la nicotine était plus rapide chez la femme que chez l’homme, avec de plus grandes difficultés au sevrage. Les auteurs de ces recherches (publiées dans la revue « Archives of General Psychiatry ») déduisent de tout cela que les femmes deviennent plus vite « accro » au tabac que les hommes, et qu’il leur est (encore) plus compliqué de décrocher. Autrement dit, il ne faut jamais commencer.