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Moins fumer, c'est toujours ça de pris
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Seul l’arrêt définitif du tabac présente un intérêt indiscutable. A défaut, la diminution de la consommation peut être bénéfique pour les gros fumeurs.
Quelque cinq mille hommes et femmes, âgés de 40 à 65 ans, ont été intégrés dans ce suivi d’une dizaine d’années, coordonné par une équipe de l’université de Glasgow (Ecosse). L’évolution de leur tabagisme a été évaluée à plusieurs reprises durant cette période, avec répartition en trois groupes à l’entame : entre une et dix cigarettes par jour, entre onze et vingt cigarettes, et au-delà.
Le résultat global ne montre aucune différence notable en termes de risque de mortalité prématurée entre ceux qui avaient diminué leur consommation et ceux qui l’avaient maintenue, sauf pour les plus gros fumeurs et forcément, avec le bénéfice le plus spectaculaire, pour ceux qui avaient définitivement arrêté.
La réduction ne doit pas être valorisée comme un objectif, poursuivent les auteurs, encore que pour les grands consommateurs, elle présente un intérêt relatif.