Doubler les chances de succès de la fécondation in vitro
news Les techniques de procréation assistée ont enregistré des progrès considérables, permettant à de nombreux couples de pouvoir réaliser leur rêve. Toutefois, les taux d’échec sont encore importants, singulièrement en ce qui concerne la fécondation in vitro. Une nouvelle technique, à l’étude en Grande-Bretagne, pourrait permettre de doubler les chances de succès.
Le principe de cette méthode, développée au service de fertilité de l’hôpital de Manchester, repose sur le repérage des embryons présentant des anomalies chromosomiques ; une identification qui intervient bien entendu avant implantation. Les anomalies chromosomiques représentent la cause le plus fréquente d’échec de grossesse, que celle-ci relève d’un processus « naturel » ou qu’elle soit le fait d’une fécondation in vitro. Le problème, c’est que « tester » un embryon représente un risque extrême de l’endommager, de compromettre sa viabilité. Les chercheurs anglais ont mis au point un procédé qui contourne l’obstacle : plutôt que d’analyser les cellules embryonnaires proprement dites (qui « formeront » le bébé), ils pratiquent une biopsie sur les cellules à vocation placentaire. Les chromosomes sont passés au crible, avant implantation. Selon ces scientifiques, cette technique permettrait de doubler, voire de tripler, les taux de réussite de la FIV.