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Réduction mammaire : les risques explosent avec l’âge
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Les femmes âgées de plus de 50 ans s’exposent à trois fois plus de risques de complications après réduction mammaire, par rapport aux moins de 40 ans.
La réduction mammaire s’inscrit comme une technique très performante pour soulager les manifestations désagréables, voire invalidantes, liées à un volume des seins trop important (on pense au mal de dos, des épaules et du cou, aux problèmes de posture…). Mais cette opération, comme toute intervention chirurgicale, comporte des risques de complications qu’il convient de bien évaluer.
Une équipe du Johns Hopkins Hospital (Baltimore) a entrepris de mieux cerner la fréquence et les types de complications, en fonction de l’âge des patientes. Dans un article publié par la revue « Plastic and Reconstructive Surgery », les chercheurs expliquent avoir évalué le suivi postopératoire de quelque 1.200 patientes, réparties en trois groupes : moins de 40 ans, entre 40 et 50 ans, et plus de 50 ans. Et il apparaît, poursuivent-ils, que les patientes de plus de 50 ans s’exposent à un risque près de trois fois plus élevé de souffrir de complications, par rapport à celles âgées de moins de 40 ans. Entre les deux, le risque augmente pas à pas.
Les problèmes les plus fréquents sont de type infectieux ; avec, aussi, des troubles de la cicatrisation (et nécessité, le cas échéant, de ré-intervenir).
Les auteurs attribuent cette fragilité progressive à partir de la quarantaine aux changements hormonaux liés à l’âge ; avec renforcement radical du phénomène, en raison de la ménopause, au-delà de 50 ans. Au demeurant, les infections s’avèrent moins fréquentes chez les femmes sous traitement hormonal de substitution (à instaurer sur une courte durée, dans la perspective d’une réduction mammaire, parmi celles qui n'en bénéficient pas ?), alors qu’elles sont plus élevées chez celles qui ont subi une hystérectomie. Ils rappellent aussi que les risques de complications post-chirurgie mammaire sont accentués par l’obésité et le tabagisme.