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Schizophrénie : le risque lié à l’âge du père
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Lorsque l’âge du père est supérieur à 35 ans au moment de la conception, le risque pour l’enfant de souffrir de schizophrénie augmenterait sensiblement.
Une équipe de l’Institut national français de la santé et de la recherche médicale (Inserm) a passé en revue toute une série d’études publiées ces dix dernières années à l’échelle internationale, incluant des centaines de milliers de patients, et visant à cerner les facteurs de risque de troubles psychiatriques, singulièrement en fonction de l’âge des parents au moment de la conception.
Publiés dans la prestigieuse revue « L’Encéphale », les résultats indiquent qu’un âge avancé du père, lors de la procréation, augmente sensiblement le risque pour l’enfant de développer une schizophrénie (une maladie complexe, aux causes multifactorielles, qui apparaît généralement chez le jeune adulte). Le risque augmente à un rythme linéaire, à partir de 35 ans et au fur et à mesure que le père avance en âge. Il serait multiplié par quatre au-delà de 50 ans, par rapport à un père âgé de 20 ans.
Les spécialistes avancent comme explication possible des mutations intervenant au cours de la spermatogénèse (le processus de production des spermatozoïdes). De fait, le lien n’apparaît pas lorsqu’on considère l’âge de la mère.