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Rapports sexuels douloureux : les risques après l’accouchement
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La césarienne et les relations forcées apparaissent comme deux facteurs de risque importants de douleurs lors des relations sexuelles qui suivent l'accouchement.
On parle de dyspareunie, qui se manifeste lors de la tentative de pénétration, après l’intromission ou à la suite de la pression du fond vaginal. De nombreuses femmes souffrent de douleurs lors du premier rapport sexuel qui suit l’accouchement et ceci n’est pas vraiment inquiétant. La situation devient beaucoup plus compliquée en cas de dyspareunie persistante.
Une équipe australienne (Melbourne) a suivi quelque 1.200 femmes pendant les dix-huit mois qui ont suivi l’accouchement. Elles ont rempli un questionnaire à intervalles réguliers : trois mois, six mois, un an et un an et demi. La moitié avaient accouché par voie basse sans souci, 20% avec ventouses ou forceps, et un tiers par césarienne (10% programmée et 20% non prévue).
Un indice possible de violences sexuelles
Comme attendu, la majorité ont ressenti des douleurs lors du premier rapport et la probabilité est beaucoup plus forte lorsque cette relation survient très tardivement. La dyspareunie ne persiste que chez une minorité et le risque est plus élevé chez les femmes qui ont accouché par césarienne (programmée ou non) et lors de l'utilisation de forceps ou de ventouses. Les autres éléments intervenant défavorablement sont des douleurs présentes avant l’accouchement, un épuisement maternel et les rapports sexuels forcés sous la pression du partenaire.
Le Quotidien du Médecin, qui rapporte les résultats de cette étude, parle d’ailleurs d’indice possible de violences sexuelles au sein du couple et appelle les médecins à explorer cette possibilité en cas de douleurs chroniques qui persistent plusieurs mois après l’accouchement. On ajoutera, à propos de la césarienne, que ces observations ajoutent un élément loin d’être négligeable lorsqu’on envisage une césarienne dite de convenance.