Cyclistes : quels problèmes sexuels et urinaires ?
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Les amateurs de vélo présentent-ils davantage de troubles sexuels et urinaires, en raison de la pression exercée sur la zone uro-génitale ? Une étude fait le point : les conclusions sont plutôt rassurantes, mais…
Des recherches précédentes ont abouti à des résultats assez flous, les unes soulignant un risque pour la fonction génito-urinaire, les autres ne constatant rien de réellement problématique. Une équipe américaine (université de Californie) a évalué la situation auprès de quelque 5000 sportifs, âgés de plus de 18 ans.
• cyclistes assidus (25% du groupe), avec une pratique depuis au moins deux ans, trois sorties ou plus par semaine, à chaque fois au moins 30 km
• cyclistes avec une pratique faible à modérée (45%)
• nageurs et coureurs à pied (30%)
Toute une série de paramètres ont été examinés.
Que constate-t-on ?
• Aucune différence significative entre les cyclistes et les autres concernant les troubles de la prostate, les problèmes d’érection ou les antécédents d’infection urinaire.
• Les cyclistes sont « significativement » plus susceptibles de présenter un rétrécissement de l’urètre, le conduit urinaire dans les deux sexes (avec alors un risque accru de problèmes de miction) et de passage du sperme, ainsi qu’un engourdissement des parties génitales.
• Ces deux soucis peuvent être prévenus, du moins en partie, en augmentant le temps passé en danseuse (au moins 20%) et en ajustant la hauteur du guidon et de la selle (ceci est particulièrement important pour l’engourdissement).
Globalement, les chercheurs indiquent que les cyclistes ne présentent pas une fonction sexuelle et urinaire plus défavorable que les nageurs et les coureurs à pied, encore qu’ils doivent faire attention, surtout en cas de pratique intensive, à l’atteinte possible de l’urètre.