L'oie au four, nouvelle star des repas de réveillon
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Outre son foie gras dégusté en entrée, l'oie connaît un grand regain d’intérêt comme plat principal. Elle est même devenue une véritable alternative à la dinde en raison de sa chair délicate, moins sèche et très savoureuse.
L’oie est une viande grasse (15 g/100 g). Le tiers de cette graisse correspond cependant à des acides gras mono-insaturés, avec des effets bénéfiques pour la santé et notamment contre les maladies cardiovasculaires. La forte teneur calorique de cette volaille (255 kcal/100 g) exige néanmoins de la consommer avec modération.
L’oie affiche d’excellentes qualités nutritives, puisqu’elle fournit des quantités importantes de vitamines et de minéraux. Excellente source de vitamines du groupe B, elle apporte aussi à l’organisme du phosphore, du fer (au rôle important pour le transport de l’oxygène et la formation des globules rouges), ainsi que du zinc, du cuivre et du sélénium.
Comment la cuire ?
L’oie est surtout réputée pour le foie gras, mais toutes les parties peuvent être utilisées.
Pour une cuisson au four, il est conseillé de piquer la peau de l’oie sur toute sa surface, afin de permettre à la graisse de s’écouler. On l’arrose ensuite régulièrement avec la graisse récupérée avec une poire à jus. Vous pouvez également glacer l’oie, en l’enduisant par exemple d’une sauce à l’orange, environ 15 minutes avant la fin de la cuisson, ou la farcir.
Comment l'acheter et la conserver ?
L’oie peut être vendue telle quelle ou préparée en confit ou en rillettes. Elle se conserve entre 1 et 3 jours au réfrigérateur, mais entière, elle reste bonne 10 à 12 mois au congélateur et entre 5 et 8 mois si elle est découpée.
Une idée de recette ?
Une cuisse d'oie servie avec des poires ou des pommes au four garnies d'airelles. Le tout accompagné d'une purée de pommes de terre et de panais ou d'une purée de céleri et de chou rouge aux pommes et raisins secs. C'est d'ailleurs comme cela qu'on la sert en Allemagne, le soir de Noël.