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Le volume de l’urine dépend de deux grands facteurs : le fonctionnement des reins et la quantité de liquide ingérée. En moyenne, la perte totale de liquide par le corps humain se situe à environ 2,5 litres par jour, dont 1,5 litre par l’urine et 1 litre par la respiration, la transpiration et les selles.
On classe le volume urinaire en quatre catégories (ces valeurs-ci s’appliquent à l’adulte).
Entre 1 et 1,5 litre par jour (parfois un peu plus, parfois un peu moins en fonction de la consommation de liquide et des conditions atmosphériques, comme la chaleur qui favorise la transpiration). Les quantités sont les mêmes chez l'homme et chez la femme.
Plus de 3 litres par 24 h. Une augmentation de volume de l’urine peut se produire dans diverses situations :
Entre 100 et 500 ml par 24 h. Une diminution du volume urinaire peut avoir des causes variées.
Moins de 100 ml par 24 h. Une rétention (quasiment) totale d’urine est un signal d’alerte important.
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Le délai normal entre deux mictions peut varier en fonction de l'hydratation, de l'alimentation, de l'activité physique, et d'autres facteurs individuels. En général, les adultes urinent environ toutes les 3 à 4 heures pendant la journée. La nuit, ils peuvent passer entre 6 à 8 heures sans devoir se lever pour aller faire pipi. Quand
On parle de pollakiurie en cas de besoin fréquent d’uriner sans que la quantité de liquide soit nécessairement augmentée. Le besoin accru d’uriner la nuit est appelé nycturie.
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Un besoin trop fréquent de faire pipi, de jour comme de nuit, arrivent dans certaines situations :
Il ne s’agit ici que d’indications générales. En cas de signe suspect, surtout si aucune cause claire ne peut être déterminée (par exemple une forte augmentation ou une réduction importante de la consommation de liquide), il est nécessaire d’en parler à son médecin.
D’autres signes, qui ne relèvent pas de la quantité d’urine et de la fréquence des mictions (comme la présence de sang ou des douleurs à la miction), doivent aussi inciter à consulter.
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Certaines études suggèrent que la capacité vésicale peut être légèrement inférieure chez les femmes. Celles-ci ont tendance à uriner plus souvent et à des volumes moyens plus faibles que les hommes.
Les fluctuations hormonales, en particulier pendant la menstruation, la grossesse et la ménopause, peuvent affecter la fréquence des mictions chez les femmes.
Lorsque les femmes sont ménopausées, les niveaux d'œstrogènes diminuent. Cette hormone peut avoir un impact sur la muqueuse de la vessie et de l'urètre. En conséquence, une femme peut ressentir le besoin d'uriner plus fréquemment.
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