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Les répercussions psychologiques de l’acné
news Il semble évident d’affirmer que l’acné – surtout dans sa forme sévère – engendre des répercussions psychologiques chez l’adolescent qui en souffre. Pourtant, toutes les études consacrées à ce sujet ne concordent pas. Il en va ainsi de cette enquête réalisée en Australie, et dont les résultats sont publiés dans la revue spécialisée Dermatology.
Les chercheurs se sont penchés sur le cas de 244 élèves, âgés de 14 à 17 ans. Ils ont déterminé le nombre d’entre eux qui présentaient une acné, son degré de gravité, ainsi qu’un impact éventuel sur leur état psychique. Ces patients – traités – ont été suivis durant un an. « Les auteurs n’ont pas mis en évidence de lien entre troubles psychiques et la présence d’une acné, quelle que soit son degré de sévérité », relève le Journal international de médecine (JIM). Des résultats étonnants, qui demandent confirmation, et qui peuvent s’expliquer par trois facteurs : 1°) l’étude a porté sur une population scolaire générale, et donc pas sur un groupe spécifique de jeunes acnéiques, 2°) l’efficacité des traitements tempère l’impact psychologique, et 3°) ces patients ont été suivis durant une longue période, contrairement à d’autres études qui n’interviennent qu’à un moment donné, singulièrement lors de la consultation chez le dermatologue. L’évolution dans le temps semble donc présenter une importance majeure. Une étude antérieure, finlandaise cette fois, n’avait pas observé de difficultés psychologiques majeures chez les adolescents acnéiques, par rapport aux jeunes de leur âge qui ne souffrent pas de ce problème. Certes, des soucis relationnels peuvent être ressentis (repli sur soi, liaisons amoureuses…), mais ils seraient transitoires et n’engendreraient pas un surplus de troubles d’ordre psychiatrique.