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Contrairement à ce que beaucoup pensent, près de la moitié des enfants considèrent leurs parents comme la source d’information privilégiée en matière de sexualité.
Cette enquête, présentée dans le cadre d’un congrès de la Société canadienne de pédiatrie, a porté sur un panel d’un millier de mères et autant d’enfants âgés de 14 à 17 ans. Réalisée par une équipe de l’université de Montréal, elle souligne le fait que la moitié des jeunes (47%) sont enclins à d’abord se tourner vers leurs parents lorsqu’ils souhaitent évoquer des sujets ayant trait à la sexualité ; alors que les amis sont privilégiés par 32% d’entre eux, les autres prenant avant tout modèle sur les célébrités, sur Internet, etc.
Les adolescents qui puisent les conseils et les informations dans la cellule familiale bénéficient d’une prise de conscience bien plus aiguisée des conséquences liées aux comportements sexuels à risque (maladie sexuellement transmissible, grossesse non désirée…).
Les parents sous-estiment leur rôle
Il est à observer que les mamans, quant à elles, ne voient pas du tout les choses de la même façon, puisqu’elles sont une large majorité (78%) à être convaincues que l’enfant est surtout influencé par ses amis. Concernant les garçons, elles sont nombreuses à regretter le manque d’implication des pères dans ce domaine.
De fait, note l’un des auteurs de cette étude, « les parents semblent sous-estimer leur rôle et l’impact qu’ils ont sur ce plan ; et il est important de les sensibiliser et de leur permettre d’optimiser la communication sur les questions de santé sexuelle ».
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