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Des chercheurs américains ont suivi la progression d’une épidémie de grippe grâce aux messages postés sur Twitter.
Et ils ont non seulement réussi à la cartographier, mais considèrent que le suivi en temps réel des « tweets » peut permettre d’en prédire l’évolution. Cette équipe d’informaticiens de l’université de Rochester a réalisé ses travaux lors d’une épidémie de grippe qui s’est abattue sur New York. Durant une période d’un mois, ce sont quelque 700.000 utilisateurs de Twitter qui ont été pris en considération. Un algorithme a permis de traiter cette masse colossale d’informations.
Les « tweets » mentionnant une infection grippale ont été déclinés en fonction de la localisation géographique de ceux qui les avaient postés. De proche en proche, réponse après réponse, « retweet » après « retweet », la carte de l’épidémie s’est dessinée. Les auteurs affirment que leur modèle mathématique présente une capacité prévisionnelle, et considèrent que les réseaux sociaux peuvent contribuer au suivi de la propagation grippale (ou d’autres maladies infectieuses, d’ailleurs).
Ils ont présenté leurs résultats à l’occasion d’un congrès international de spécialistes en intelligence artificielle.
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