- dossierMounjaro pour perdre du poids : disponible en Belgique
- dossierSoins du visage pour les enfants : est-ce bon pour leur peau ?
- dossierArthrite psoriasique ou rhumatisme psoriasique : symptômes et traitements
- dossierRhumatismes : plus de douleurs en cas de météo froide et humide ?
- livres / interviewsAcné hormonale et alimentation : quels aliments éviter contre les boutons ?
« Tu n’as pas bonne mine » : attention, c’est trompeur
news
L’apparence physique n’est pas forcément un indicateur fiable de l’état de santé d’une personne.
C’est en tout cas ce que tend à démontrer cette équipe du St Michael’s Hospital (Toronto). Elle s’est particulièrement intéressée à l’appréciation subjective des médecins face à un patient, et la tendance (de certains praticiens) à considérer qu’ils sont en mesure d’évaluer en un coup d’œil si la personne est en mauvaise santé ou non.
L’expérience a porté sur des médecins généralistes et des spécialistes. Plusieurs centaines de personnes, croisées dans les couloirs de cinq hôpitaux, ont été photographiées au hasard. Chacune a rempli un questionnaire sur son état de santé (physique et mentale). Une partie d’entre elles étaient donc souffrantes, les autres pas (il s’agissait alors de visiteurs, de membres du personnel…). Les photos ont été soumises aux médecins, qui devaient indiquer s’ils pensaient que les sujets étaient en mauvaise santé.
Le résultat montre que le taux de réponses correctes s’établit à 45%, et est d’ailleurs beaucoup plus faible lorsqu’il s’agit de déterminer si la maladie présente un caractère chronique. En d’autres termes, l’apparence n’est pas un critère fiable. La stricte apparence, pour être plus précis, puisque les praticiens ont eu à se prononcer par rapport à des photos et non face à des patients en chair et en os, ce qui aurait sans doute nuancé l’appréciation. Qui plus est, ces personnes leur étaient inconnues, ce qui est évidemment (très) différent du suivi régulier d’un patient. Enfin, il est évident qu’un praticien ne s’arrêtera jamais à ce critère.
Ceci étant, affirment les auteurs, l’apparence peut exercer une influence et ce paramètre mérite d’être étudié plus en profondeur.