Attaque cérébrale : la vitamine B réhabilitée ?

news Des spécialistes américains affirment que la vitamine B12 a encore un rôle à jouer dans la prévention de l’accident vasculaire cérébrale (AVC).

L’association entre des taux élevés d’homocystéine (un acide aminé) et l’athérosclérose (phénomène d’obstruction des vaisseaux sanguins) est connue de longue date. Naguère, l’administration de suppléments de vitamine B était pratique courante, avec comme objectif de faire baisser ces niveaux d’homocystéine.

Toutefois, plusieurs études ont semblé indiquer que cette intervention n’aboutissait pas à un bénéfice réel en termes de prévention des événements cardiovasculaires (la difficulté consistant à établir si un taux élevé d’homocystéine est causal ou indicatif de l’athérosclérose). Pire : un essai avait même démontré que des suppléments de vitamines B… augmentaient le risque cardiovasculaire chez les patients diabétiques souffrant d’une atteinte rénale (néphropathie).

Dans un article publié par le journal de l’Association médicale américaine (JAMA), deux spécialistes considèrent, quant à eux, que la vitamine B12 a encore un rôle important à jouer. Le Dr David Spence (université Western Ontario) et son confrère Meir Stampfer (Ecole de santé publique de l’université de Harvard) estiment en effet – considérant le lien entre homocystéine et AVC - que « la vitamine B12 est nocive en cas d’insuffisance rénale, mais bénéfique chez les patients avec une bonne fonction rénale ». Ils ajoutent que la plupart des recherches n'aboutissant pas à la mise en évidence d'une action positive reposent sur l’administration de doses insuffisamment élevées de vitamine B12. Le débat est donc ré-ouvert.



Dernière mise à jour: juillet 2022

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