Aluminium dans les déodorants : prudence, mais pas de panique
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Le Conseil supérieur de la Santé a évalué les risques pour la santé de l’aluminium que l'on retrouve dans les anti-transpirants et les déodorants. Il en ressort que l’aluminium de ces produits cosmétiques présente une faible toxicité, mais la prudence est néanmoins requise.
Le chlorhydrate d’aluminium est une substance fréquemment utilisée dans les déodorants et les anti-transpirants. Jusqu’à présent, aucun effet néfaste grave pour la peau n’a été signalé. Certaines personnes peuvent toutefois présenter une hypersensibilité lors de l'application locale de composés d’aluminium. Des irritations cutanées peuvent apparaître lors de l'utilisation de sels d’aluminium fortement concentrés. En l'état des connaissance, aucun élément ne permet de considérer que l’aluminium appliqué sur une peau représente un risque cancérigène (par exemple le cancer du sein).
Les recommandations
• Ne pas utiliser de déodorants et d'anti-transpirants sur une peau blessée ou immédiatement après épilation.
• Ne pas utiliser (ou limiter l’utilisation) des produits anti-transpirants à base d'aluminium pendant la grossesse.
• Limiter l’usage d’anti-transpirants à forte teneur en sels d’aluminium et ne pas vendre ceux-ci en grande surface mais seulement en pharmacie.
• Indiquer clairement sur certains produits dits naturels, comme la pierre d’alun, que ceux-ci contiennent aussi une quantité élevée d’aluminium.
• Apposer un étiquetage clair sur les produits et y indiquer la concentration en sels d’aluminium.
• Réaliser des études d’absorption percutanée (via la peau) chez l'être humain dans des conditions réelles d’exposition aux anti-transpirants.