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Alcool au volant : l’effet de l’âge
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La consommation d’une quantité même faible d’alcool affecte la conduite automobile des personnes plus âgées.
Première observation, qui va de soi : lorsqu’on doit prendre le volant, la seule option vraiment sensée consiste à ne pas boire la moindre goutte d’alcool. Ensuite, il y a les résultats de ces expériences réalisées à l’université de Floride. Deux groupes de participants ont été constitués : l’un regroupant des conducteurs âgés de 25 à 35 ans, l’autre de 55 à 70 ans. Ils sont été installés dans un simulateur automobile.
Les premiers tests ont été effectués alors que leur alcoolémie était nulle. Ensuite, ils ont avalé du soda contenant une quantité négligeable d’alcool, puis un second avec une dose un peu plus élevée, puis un troisième. Le maniement du volant, l’action sur le frein et l’accélérateur, la vitesse, la direction… : tous ces paramètres ont été enregistrés.
Que disent les résultats ?
D’abord, sans surprise, plus l’alcoolémie augmente, plus l’effet est marqué sur la conduite. Mais l’enseignement que les chercheurs mettent en avant, c’est que les automobilistes plus âgés sont bien davantage susceptibles d’être affectés par une faible alcoolémie. En d’autres termes, l’organisme ne gère pas l’alcool de la même manière. Ceci ne signifie pas que le risque d’accident soit forcément plus élevé (d’autres paramètres importants interviennent, comme la prudence et l’expérience), mais ce constat doit inciter à redoubler d’attention.
La vidéo de l'expérience (en anglais)