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Cancer de l’endomètre : quelques kilos font une vraie différence
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Les femmes en surpoids qui parviennent à perdre quelques kilos réduisent leur risque de développer un cancer de l’endomètre (la muqueuse qui recouvre la paroi interne de l'utérus), et c’est l’inverse en cas de prise de poids.
Les résultats de cette étude américaine (Indiana University) sont relayés par le Pr David Khayat, chef du service de cancérologie à la Pitié-Salpêtrière (Paris) et consultant pour Sciences et Avenir.
Les chercheurs ont analysé des données concernant quelque 36.000 femmes âgées de 50 à 79 ans, suivies pendant onze ans en moyenne. Il s’avère que celles qui ont perdu du poids au cours de cette période étaient significativement moins susceptibles de souffrir du cancer de l’endomètre : une perte de poids équivalente à 5% ou plus du poids corporel initial est associée à une réduction de 29% du risque de cancer de l’endomètre. Au contraire, celles qui ont pris du poids s’exposent à un risque augmenté de 8 à 23%, et jusqu’à 30% pour les femmes ménopausées qui ont grossi et qui n’ont pas utilisé de traitement hormonal substitutif.
Le Pr Khayat rappelle que la majorité des patientes présentant un cancer de l’endomètre sont diagnostiquées à un stade précoce, et le taux de guérison est alors élevé. Néanmoins, ajoute-t-il, l’incidence du cancer de l’endomètre (le cancer gynécologique le plus fréquent) est en hausse, tout comme le nombre de décès qui lui sont liés.