Un chat retombe-t-il toujours sur ses pattes ?

123-kat-vallen-170-12.jpg

news Selon la légende, un chat a neuf vies. Le fait qu’il survive à des chutes depuis des hauteurs très élevées contribue à cette croyance. Mais en sort-il toujours indemne ?

Le record serait détenu par un chat américain : après une chute de trente-deux étages (environ 140 mètres), il s’en est tiré avec une dent cassée. Un miracle ? Certainement. Parce que si les chats ont en effet tendance à retomber sur leurs pattes, ce n'est pas systématique et cela ne les protège pas de très sérieux traumatismes.

En ce qui concerne la chute, tout tient au réflexe de redressement. Pour autant que la hauteur soit suffisante, l’animal parvient à se contorsionner pour atterrir d’aplomb. Plusieurs mécanismes entrent en jeu.

• Au moment où le chat tombe, ses yeux et son oreille interne (l’organe vestibulaire) informent son cerveau de la position de la tête par rapport au sol (il distingue ainsi le haut du bas).

Ses vibrisses lui permettent de déterminer la distance et la vitesse.

Les muscles du cou se tournent dans la direction de la chute, ce qui produit la torsion la tête, entraînant la moitié avant du corps, suivie par la partie arrière.

Ses pattes s’étendent à l’horizontale (« le chat parachutiste »), puis reviennent à la verticale à l’approche de l’impact, alors que son dos s’arrondit.

Lorsque le chat touche terre, les pattes se plient. La grande mobilité de la colonne vertébrale facilite ces mouvements. Une structure osseuse légère et une immense souplesse permettent d’encore amortir la réception.

Une grande vigilance après la chute


Mais cela n’empêche pas que des lésions graves, parfois mortelles, puissent se produire. La rate, le foie, la vessie ou les poumons peuvent avoir considérablement souffert, sans d’ailleurs que l’on s’en aperçoive immédiatement. Les fractures du bassin, des pattes et de la boîte crânienne, les luxations ou les dommages à la mâchoire ne sont pas exceptionnels. Lorsqu’un chat a été victime d'une chute, il est indispensable de bien l’observer pendant les heures qui suivent et de s’adresser à un vétérinaire au moindre doute.

On ajoutera que les chutes de faible hauteur (armoire, balcon au premier étage, fenêtre du rez-de-chaussée…), même si elles paraissent moins risquées, peuvent néanmoins engendrer des conséquences graves, dans la mesure où le réflexe de redressement peut ne pas avoir bien fonctionné.

Enfin, pour que ce processus se déroule de manière optimale, il ne doit pas être compromis par un obstacle, que ce soit le rebord d’une fenêtre, une branche, une parabole ou un séchoir à linge (de type parapluie, par exemple).



Dernière mise à jour: août 2015

Vous voulez recevoir nos articles dans votre boîte e-mail ?

Inscrivez-vous ici à notre newsletter.

vous pourrez vous désinscrire quand vous le souhaiterez
Nous traitons vos données personnelles conformément à la politique de confidentialité de Roularta Media Group NV.
volgopfacebook

volgopinstagram