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Fonctionnement du cerveau : l'influence des saisons
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L’activité cérébrale varie-t-elle en fonction des saisons ? Il semble que oui, pas seulement en ce qui concerne l’humeur, mais aussi sur le plan cognitif.
Pour l’humeur, on sait qu’une partie de la population est très sensible à la baisse de la luminosité en automne et en hiver, ce qui expose à la dépression saisonnière. Pour la cognition (mémoire, raisonnement, attention…), ce champ a été relativement peu exploré. Une équipe belge (université de Liège) a conduit une étude destinée à mieux cerner cette influence.
A plusieurs reprises durant l’année, des adultes jeunes ont séjourné pendant cinq jours dans un environnement neutre (« en laboratoire »), où ils ont passé des tests sollicitant l’attention (concentration) et la mémoire de travail (maintien et traitement des informations à court terme). La réaction cérébrale était analysée par résonance magnétique (IRMf). Les chercheurs observent des différences de résultats « étonnantes », disent-ils, selon la période de l’année.
• L’attention. Elle atteint son maximum vers le solstice d’été (mi-juin) et son minimum vers le solstice d’hiver (mi-décembre).
• La mémoire. Maximum vers l’équinoxe d’automne (mi-septembre) et minimum vers l’équinoxe de printemps (mi-mars).
Les auteurs constatent donc que les variations saisonnières influencent la physiologie cérébrale, et en l’occurrence les facultés cognitives.
Avec quelles conséquences ? Sur un plan général, ces fluctuations ne sont sans doute pas marquées au point d’être ressenties dans l’activité quotidienne, mais pour les personnes vulnérables, elles pourraient compromettre le contrôle émotionnel. En tout cas, le champ de recherches est fascinant…