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Etre créatif, ça pousse à tricher !
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Les personnalités créatives sont les plus susceptibles de tricher, nous apprend une étonnante étude réalisée aux Etats-Unis.
Deux équipes de spécialistes (Harvard University et Duke University) ont constitué un panel de volontaires, soumis à cinq expériences. Avant cela, les auteurs ont évalué, à l’aide de tests psychologiques bien validés, le degré de créativité de chaque participant, puis ont déterminé les QI. Chacun a reçu une petite somme d’argent, qu’il pouvait valoriser en réussissant des tests. Dans certaines situations, les chercheurs, qui encadraient le groupe, avaient ouvert la porte à la tricherie. Ce fut par exemple le cas lors d’un test de connaissances, avec possibilité discrète, mais réelle, de tricher.
Résultat : les individus classés parmi les « créatifs » lors des évaluations préliminaires avaient bien davantage tendance à tricher que les autres. Le paramètre « intelligence », pour sa part, n’intervenait pas.
Des étincelles créatives
Dans un article du « Journal of Personality and Social Psychology », les auteurs expliquent : « Une plus grande créativité aide à résoudre des tâches difficiles dans de nombreux domaines, mais des « étincelles » créatives peuvent conduire ces individus à emprunter des voies contraires à l’éthique dans la recherche de solutions aux problèmes ».
Ils ajoutent : « La malhonnêteté et l’innovation sont deux des thèmes parmi les plus médiatisés aujourd’hui. Pourtant, aucune étude n’avait jusqu’ici établi un lien empirique entre les deux. Les résultats de cette expérience indiquent que les gens qui sont créatifs et/ou qui travaillent dans des environnements qui favorisent la pensée créative sont plus à risque de comportement malhonnête lorsqu’ils sont confrontés à des dilemmes éthiques ».
Les chercheurs insistent sur la notion de « risque », et précisent qu’ils ont en quelque sorte facilité la possibilité de tricher, en offrant les outils nécessaires.