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La pandémie de coronavirus a bouleversé l’activité humaine à travers le monde, en particulier pendant les périodes de confinement. En quoi cela a-t-il affecté la faune et comment les animaux réagissent-ils ?
L’initiative planétaire a été baptisée « Initiative bio-logging Covid-19 ». Coordonnée par une équipe britannique (université de St Andrews), elle vise à comprendre les mouvements de population, le comportement ou encore le degré de stress des animaux avant, pendant et après les phases de confinement un peu partout dans le monde.
Des individus de très nombreuses espèces (poissons, oiseaux et mammifères) ont été équipés d’un dispositif électronique (appelé « bio-logger ») qui permet de relever en temps réel un éventail de données. Ainsi que l’explique le coordinateur de ce programme : « Partout dans le monde, les biologistes de terrain ont équipé les animaux de ces dispositifs miniatures de pistage. Les bio-loggers constituent une mine d’or d’informations sur les mouvements et le comportement des animaux, et elles seront exploitées pour améliorer notre compréhension des interactions entre l’homme et la vie sauvage ».
En fait, il s’agit d’une occasion unique de déterminer pour la première fois, à l’échelle véritablement mondiale, dans quelle mesure la mobilité humaine affecte la faune sauvage. Les indices ne manquent pas, bien entendu, mais les périodes de confinement - et donc d’immobilité - dans des zones extrêmement diverses offrent l’opportunité de répondre à des questions jusqu’ici insolubles, comme le fait de savoir si les mouvements des animaux dans les paysages modernes sont principalement affectés par les structures ou par la présence de l’être humain. En tout cas, « l’objectif consiste à inspirer des propositions innovantes pour améliorer la coexistence entre l’homme la faune ».
Voir aussi l'article : Test en ligne : êtes-vous infecté par le coronavirus (Covid-19) ?
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