news Une supplémentation en vitamine D pourrait contribuer à la prévention du diabète de type 2 (DT2). Dans quelles conditions ?
Certains travaux ont établi une corrélation entre des taux bas de vitamine D et des anomalies caractéristiques du prédiabète (sécrétion d’insuline et insulino-résistance). D’autres ont montré une amélioration sous supplémentation de vitamine D, à la fois de ces anomalies et de paramètres importants comme la glycémie à jeun et l’hémoglobine glyquée. A contrario, d’autres recherches encore n’ont pas retrouvé d’effet particulier.
Une équipe américaine (Michigan State University) a passé en revue une multitude d’études réalisées sur le sujet (6000 au total), pour n’en retenir que les plus solides. Elles regroupent quelque 44.000 personnes, la moitié sous supplémentation de vitamine D, l’autre sous placebo. La durée du suivi a varié de un à sept ans.
Que constate-t-on ? En première analyse (population globale), la vitamine D ne semble pas réduire l’incidence du diabète. Toutefois, quand on tient compte de la posologie et de certains groupes, la situation est différente. On constate ainsi que des doses supérieures à 1000 unités internationales (UI) par jour induisent une baisse « significative » du risque de diabète chez les prédiabétiques, sachant que ceux avec un indice de masse corporelle (IMC) inférieur à 30 présentaient les meilleurs résultats.
Le Dr Edgar Kaloustian (Journal international de médecine) commente en substance : « La supplémentation avec des doses modérées à élevées (toutefois raisonnables) de vitamine D chez les personnes à risque de diabète se discute, et elle doit faire l’objet d’un consensus en tenant compte des avantages , des inconvénients (peu nombreux il est vrai, et considérant les bénéfices de la supplémentation sur d’autres plans) et des contre-indications éventuelles ».
Voir aussi l'article : Santé cardiovasculaire : les bienfaits des aliments riches en vitamine D
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