Graisse et sucre : la qualité compte autant que la quantité
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Moins de graisses, moins de sucres, les deux… ? Il n’est pas simple de déterminer le meilleur équilibre pour une alimentation saine. En fait, ce qu’il faut viser, c’est autant la qualité que la quantité.
La qualité, c’est-à-dire le type de graisse ou de sucre. Une équipe américaine (université Harvard) a réuni un panel de spécialistes internationaux en nutrition, afin de dresser un état des lieux des points d’accord et de leurs interrogations.
• Les graisses. Une consommation élevée est un facteur de risque de surpoids et d’obésité, de diabète, de maladie cardiovasculaire, et sans doute de cancer. Il faut donc tendre vers une consommation faible à modérée. Et surtout, il est nécessaire de remplacer les graisses saturées et trans par des graisses insaturées.
• Les sucres. Une consommation élevée est associée à des effets défavorables sur le métabolisme. Il est important de veiller à des apports raisonnables en sucres, et surtout limiter autant que possible les sucres raffinés.
• Les graisses et les sucres. La quantité a son importance, bien sûr, tout en étant relative : le type de graisse et de glucide est essentiel. D’ailleurs, il n’existe pas de ratio optimal (proportion) graisse - sucre applicable à l’ensemble de la population. Cités par Body Science, les chercheurs indiquent : « La plupart des gens peuvent conserver une bonne santé dans un large éventail de ratios lipides - glucides ». Pour autant, à nouveau, que ceux-ci soient de bonne qualité.
Des questions demeurent, qui renvoient à des préoccupations d’experts. Ce qu’il faut retenir, c’est que les lipides et les glucides, tout comme les protéines, sont indispensables au bon fonctionnement de l’organisme. Sauf recommandation médicale, il ne faut donc pas s’en priver (sans exagérer), en privilégiant les sources saines.